THE HEALTHY BOY & THE BADASS MOTHERFUCKERS
THE HEALTHY BOY & THE BADASS MOTHERFUCKERS
30 mars 2013 / 6 eurs
Créature de la constellation Kythibong, folk cadencée à la mort, blues tannique et cordes des cavernes.
The Healthy Boy, promenades cramoisies de caresses saoules, un peu de lumière encocoonée à l’heure d’hiver, où l’espoir serait suspendu aux sarcomes d’un film de Mike Leigh.
Loin des courbettes fleuries des balades en mandoline, la bonne santé râcle, râle et prend l’ocre à la bouche, un hémisphère noyé dans le Colorado des sorciers David Eugene Edwards et Denver Gentlemen, l’autre à plat ventre dans le stupre, la classe braillée et les cordes mordues de Tom Waits et Nick Cave.
Ses mauvaises graines à lui, les Badass Motherfuckers, sont les laborantins parfaits de ce vacarme rouge. Une quinzaine d’année en arrière, avant Zerö, ils allaient tordre et corrompre la moelle de plusieurs générations avec Bästard et les Deity Guns.
A l’arrivée, The Healthy Boy and The Badass Motherfuckers, sarabande grave, généreuse et tourbée, la mélodie pourpre comme l’étourdissement cotonneux de la poussière de nos matins.
[Kythibong-paper]
http://thehealthyboy.bandcamp.com/album/carne-farce-camisole-2
http://sceno.fr/magazine/a-fiche/f-212860
… très addictif
http://www.mille-feuille.fr/Modules/Chroniques/Fiche/?c_id=1648
… The Healthy Boy and The Badass Motherfuckers annoncent la couleur dès le premier morceau : Our Story’s Grave. C’est noir, c’est sombre, c’est doux et que c’est beau ! Il se dégage de ce titre une profondeur immédiate, une vérité tourmentée qui nous rapproche de nos âmes abîmées. La voix y est pour beaucoup. Elle est proche de nous, comme si on nous susurrait de jolis mots sombres au creux de l’oreille. …
http://iamalungfishsong.edicypages.com/music
C’est un véritable coup de cœur. Félicitations à l’architecte Nérot et aux subtils conseils et arrangements de ses talentueux associés. En espérant que l’équipe travaille déjà sur de futurs plans… (chRisA – fév2013)